Une Ghanéenne déclare être la « vraie » mère d’Adébayor

Une Ghanéenne du nom de Mary Asabea prétend avoir mis au monde l’attaquant togolais d’Arsenal (premier division anglaise) Emmanuel Adébayor, a rapporté le bimensuel togolais, Calliope Sport. Cette Ghanéenne assure être la vraie mère du footballeur togolais Emmanuel Adébayor Shéyi, qui a pris part du 17 au 21 novembre au tournoi des quatre nations à Accra, au Ghana. « J’ai rencontré dans les années 1960 à Drokokyewa (village situé dans la région Est du Ghana) un enseignant nommé Omadeley Adébayor avec qui j’ai fait un garçon que nous avions dénommé Kwamé Adebayor ; et ceci en présence de la première épouse bien sûr », a raconté Mary Asabea, selon les propos rapportés par le bimensuel togolais. Elle poursuit en précisant que lorsque son fils avait deux ans, son père a été affecté dans la région centrale à Agona Abodom et qu’il est parti avec lui. Depuis, elle ne les a plus revus, a-t-elle affirmé.
Madame Mary Asabea a déclaré que quand elle a vu le capitaine des « Eperviers » jouer pour Arsenal (première division anglaise), elle a eu des palpitations prouvant qu’il est le fils dont elle avait perdu la trace. Ainsi, elle a entamé des recherches pour savoir si le footballeur n’a pas des origines nigérianes comme l’homme avec qui elle l’a eu. Selon l’analyse de Calliope Sport, « l’année avancée par la dame ne correspond en rien à l’âge d’Adébayor puisque le joueur n’a même pas encore 25 ans, alors que cette histoire d’amour entre Mary Asabea et Omadeley Adébayor a eu lieu il y a bientôt 48 ans ».
A Lomé, la famille du joueur prend l’affaire très au sérieux au point que la mère de Shéyi, en tout cas celle que les Togolais connaissent, a dû écourter son voyage au Nigeria où elle était quand l’affaire a éclaté, pour se rendre à Accra. De source proche de la famille, elle y est partie pour tirer au clair cette histoire avec Mary Asabea et porter plainte contre celle-ci.
Peter, le frère aîné d’Adébayor rencontré par le journal à Lomé, se dit très surpris par cette nouvelle : « C’est une histoire sans tête ni queue inventée pour ternir l’image de notre famille. On ne peut pas réclamer ce qui ne nous appartient pas. Si même, il s’agit d’une plaisanterie, c’est de mauvais goût ».