Les Eperviers se sentent pousser des ailes

Après cinq participations à une phase finale de la CAN, le Togo n'a plus rien à apprendre.
Et si 2006 était l'année des Eperviers? L'équipe nationale de football du Togo en sera à sa sixième participation à une phase finale de la CAN. Les cinq précédentes ont été moins heureuses. La semaine prochaine en Egypte, Sheyi Emmanuel Adebayor et ses coéquipiers auront à coeur de faire autant que leur fantastique parcours de la phase éliminatoire couplée CAN/Coupe du monde 2006, sinon mieux. En parvenant à se hisser en tête d'un groupe qui comprenait entre autres, des adversaires d'envergure à l'instar des Lions de la Teranga (Sénégal), les Diables Rouges du Congo, les Aigles du Mali ou encore les Chipolopolo de la Zambie, les Eperviers ont pris du galon. Le capitaine Jean Paul Abalo Yaovi et ses camarades se permettant même le luxe d'humilier au passage le Sénégal par 3 buts à1. C'est dire si, c'est avec des arguments qui parlent d'eux-mêmes que les Eperviers vont aborder la 25e édition de la CAN.
A défaut d'avoir hérité d'une poule tendre avec notamment le Cameroun, la République populaire du Congo et l'Angola, l'autre mondialiste, les encadré par l'entraîneur Stephen Keshi s'attend à une forte opposition. N'ayant jamais franchi le premier tour de la composition par le passé, mais fort de son étiquette de futur mondialiste, le Togo se sent pousser des ailes. Il faudra bien justifier que la qualification à la prochaine phase finale de la plus grande compétition planétaire du ballon rond n'est pas un fait du hasard. Une motivation supplémentaire qui, logiquement devrait amener les Eperviers à jouer sans complexe même devant le Cameroun. Avec des joueurs de la trempe de Sheyi Adebayor, Coubadja, Maman-Touré, Senaya ou encore le capitaine Jean Paul Abolo, les Eperviers sont sur une phase progressive et s'en vont au pays des Pharaons pour créer la sensation. Leurs adversaires gagneraient à ne pas jouer avec suffisance. Sinon, gare aux coups de griffes et bec.
-Cameroun Tribune