La presse togolaise dénonce des violences sur des supporters

La presse togolaise a dénoncé, avec véhémence, lundi, les violences qui auraient été perpétrées par des supporters béninois sur leurs homologues du Togo avant, pendant et après le match Ecureuils-Eperviers comptant pour la 4ème journée des éliminatoires CAN Ghana 2008, qui s'est soldé par un score de 4 buts à 1 en faveur des Béninois.
Selon l'envoyé spécial de Liberté Tri hebdo à Cotonou, "nos voisins Béninois se sont livrés à des actes de vandalisme en endommageant notamment des véhicules de Togolais".
Le journal rapporte par ailleurs que cette "adversité des Béninois à l'égard des Togolais a atteint son comble le jour du match où les supporters qui se sont déplacés au Bénin se sont vu refuser l'accès au stade".
Liberté tri hebdo ajoute que des journalistes ont été violentés et empêchés de travailler de même que certains joueurs et surtout le secrétaire d'Etat togolais auprès du ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de la promotion des jeunes, Gilbert Atsu, chef de la délégation togolaise, agressé et son portable volé.
Des commentaires sur des chaînes de radio, à savoir Nana FM, Nostalgie, Kanal FM, font état de "traitements dégradants et insupportables" infligés à la délégation togolaise : jets de projectiles, jets de "liquides bizarres" et empêchement aux joueurs à regagner les vestiaires "sous le regard complice des forces de sécurité", déplorent les journalistes qui ont fait des témoignages sur les antennes.
La plupart, selon des témoignages, ont quitté le stade avant la fin du match pour se réfugier ailleurs et ont regagné Lomé la peur au ventre.
"C'est regrettable qu'ils (Béninois) arrivent à cette extrémité dans le football, un jeu qui prône l'amitié, la fraternité entre les nations", moralise Liberté tri hebdo.